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Motion de l’AG du 30 janvier du MIDO

Département de mathématiques et informatique (MIDO) de l’université Paris Dauphine (30 janvier)

Des personnels Biatss, enseignant.e.s et chercheur.e.s du département MIDO et des laboratoires Ceremade et Lamsade, se sont réuni.e.s en assemblée générale le 30 janvier. L’assemblée a été introduite par la direction du département qui a précisé les 2 points suivants :

1.     Le département ne recensera pas les enseignant.e.s participant à l’action de rétention des notes.

2.     Les jurys de premier semestre seront ajournés si toutes les notes n’ont pas été rendues.

L’assemblée a ensuite discuté puis approuvé par le vote (32 participant.e.s) les points suivants :

  1. Nous appelons à poursuivre et à amplifier la mobilisation contre la réforme des retraites.
    • Nous appelons tou.te.s les enseignant.e.s chercheur.e.s à interrompre les enseignements de 13h à 14h30 le mardi 4 février pour que tou.te.s les étudiant.e.s et personnel.le.s puissent rejoindre l’assemblée générale de Dauphine en Amphi 2 – 3.
    • Nous appelons à participer à la grève et à la manifestation nationale du jeudi 6 février.
  2. Nous appelons à la rétention des notes et à ce que les jurys du premier semestre ne se tiennent pas.
    • Les collègues sont invité.e.s à organiser des réunions d’information (éventuellement par niveau) pour expliquer aux étudiant.e.s les raisons de cette initiative, notamment la gravité des réformes en cours.
    • À cette occasion, il est indispensable de demander aux étudiant.e.s de ne pas interpeler les collègues administratif.ve.s au sujet de cette action pour qu’ils et elles n’aient pas à porter les conséquences pratiques de cette action.
  3. Nous rejetons le pré-projet de loi LPPR.
    • Nous dénonçons le manque de moyens alloués à l’ESR et demandons que le Crédit Impôt Recherche (6 Mds d’euros = 2 fois le budget annuel du CNRS) soit affecté à la recherche publique.
    • Ces moyens, qui existent donc, doivent prioritairement permettre de résorber la précarité par des titularisations et recrutements à la hauteur des besoins.
    • Toute loi concernant l’ESR doit être conçue par l’ensemble de la communauté universitaire et non en opposition avec elle. Ce n’est malheureusement pas le cas de la LPPR qui prend le contre-pied en tous points des préconisations de notre communauté, notamment des sociétés savantes.



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